RÊVE SANS FRONTIERES... ET IN ARCADIA EGO...

Le rêve d'une arcadie lointaine du Douanier Rousseau, qui a souffert d'être à l'octroi aux portes de Paris et de faire de payer pour passer les murs et entrer dans la capitale, qui a fini par abandonner ce métier pour se consacrer à la peinture qui n'admet point de frontières, ce songe donc -disais-je- d'un ailleurs inventé avec délectation, Michèle l'a repris à son compte et, ma foi, s'en est bien tirée. Car que de travail pour recréer cette terra incognita dans son fourmillement de feuilles, de hautes herbes, ses épanouissements de fleurs tropicales imaginées, son grouillements de verts et d'ocres... Que de temps, de détails, de pinceaux peu fournis, bref de besogne! Car si l'art n'a pas de frontières, il a ses obligations...Chapeau bas donc à Michèle pour son infinie patience, son sens du détail, de la persévérance et ...son amour de la peinture du Douanier qui n'en était pas un et qui préférait les pays sans frontières du rêve.